Muraz (St-André)
Eglise de Muraz
Ce que dit la Bible
André est né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Simon, il était pêcheur. Recherchant Dieu, il avait d’abord été le disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l’avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus-Christ en disant : « Voici l’agneau de Dieu », « l’agneau de Dieu qui l’emporte sur les péchés du monde » (Jean I:29-40), il le suivit et ne le quitta plus. Il fut ainsi premier disciple appelé par Jésus-Christ.
André servit souvent d’intermédiaire. Il présenta notamment son frère Simon à Jésus ; puis, lors de l’épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons ; lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, c’est encore à lui qu’ils s’adressèrent.
La tradition
Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Évangile, au cours d’un long voyage, tout autour des côtes de la mer Noire. Ses voyages l’amenèrent en Bithynie (côte turque), à Éphèse, en Mésopotamie, en Ukraine actuelle, en Thrace (région entre le Bosphore et le Danube), à Byzance et finalement en Achaïe (région au nord du Péloponnèse), où il finit crucifié, sous l’empereur Néron, à Patras en l’an 60. La Légende dorée rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région, dont Saint André avait converti l’épouse et qui lui avait offert l’alternative suivante : sacrifier aux idoles ou mourir sur la croix. Ayant choisi le martyre, l’apôtre survécu pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule, qui s’indigna et menaça le proconsul de mort. Celui-ci chercha donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.
La croix de supplice sur laquelle il a été crucifié était en forme de X, ce qui a donné le nom de croix de Saint-André.
Au IVe siècle, ses reliques furent transportées à Constantinople, mais reposent aujourd’hui à Amalfi en Italie. Dans les années soixante, une grande partie des reliques du saint et de sa croix furent restituées à l’Église de Grèce. Dans la ville de Patras, on construisit une grande église pour les abriter.
L’attribut de saint André est la croix à branches égales, dite croix de saint André , sur laquelle il fut martyrisé. Parfois, l’ancien pêcheur de Galilée tient un grand filet d’où émergent des têtes de poissons.
Chapelle d’Illarsaz
La chapelle se signale de loin par son clocher élancé, de conception moderne. Deux panneaux mosaïque encadrent l’entrée. C’est à Charles Hagenbuch de Collombey que l’on doit d’admirer les symboles des quatre évangélistes au dessus de l’agneau pascal. Réalisée en 1965, cette nouvelle chapelle à l’intérieur bien éclairé a conservé l’autel baroque et le tableau de St Bernard de Mont-Joux (1862) de l’ancien édifice. L’actuel tableau central représente la Visitation.
Les architectes : Zimmermann + Sneiders
Notre-Dame des Neiges
Au début du chemin de la montagne, côté amont, un étroit chemin conduit à une petite chapelle aux proportions ravissantes. L’autel est baroque et le grand tableau représente la Vierge portant l’Enfant-Jésus. Quatre angelots créent l’espace céleste sur la toile et nous invite à orienter notre regard vers Dieu le Père, en médaillon. Sur d’angélique supports, à gauche la statue de Saint Pierre et à droite, celle de Saint Paul.
La Cure
Bâtiment situé à proximité de l’église de Muraz.
Chemin de Croix du Rovra
Ce chemin de croix, en bois et métal, a été créé en 1999. Il conduit de la chapelle N.-D. des Neiges au sommet du Rovra, où une croix de granit a été érigée. Une procession y conduit le Vendredi Saint.
Ce lieu, parfaitement visible depuis la plaine, s’éclaire par un feu « feux de l’Avent » le 1er dimanche de l’Avent.