Réconciliation

Le sacrement de la Réconciliation

reconciliation

Le Seigneur Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos corps. II a pardonné ses péchés au paralytique et il lui a rendu la santé du corps (Marc 2, 1-12). Il a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l’Esprit Saint.

C’est le but des deux sacrements de la guérison : le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et le sacrement de l’Onction des malades.

Le don du retour vers Dieu.

Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation.
Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.

Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.

Dans le secteur

Il y a la possibilité de recevoir ce sacrement :

  • soit le samedi de 9h à 10h à l’église de Monthey
  • soit tous les vendredis du mois de 20h à 21h durant le temps d’adoration à l’église de Collombey
  • soit sur demande à la cure.

Les enfants qui suivent l’Ecole de la prière sont initiés lors de la deuxième année au pardon donné par Dieu.

Durant le temps de l’Avent, le secteur organise un dimanche du pardon.

Confession – EXAMEN DE CONSCIENCE

Un jour, au plus profond de nous-même, naît un irrésistible besoin de s’examiner en vérité, de renouveler en nous tout ce que nous sentons de beau et de vrai. Ainsi naît le désir de se confesser, de se présenter devant le Seigneur, et de revivre pour nous l’histoire de l’enfant prodigue (lire : Évangile selon St Luc 15, 1-32).

La norme de l’Eglise est constante: tout fidèle doit confesser une fois l’an ses péchés.

« Je retombe toujours dans les mêmes fautes »… et vous en déduisez peut-être: à quoi bon me confesser dans ces conditions ?

Le rôle du sacrement de pénitence n’est pas de nous empêcher de pécher, mais de confier à Jésus-Christ notre conversion, généralement lente et laborieuse. Dès lors que vous voulez loyalement progresser, le sacrement de pénitence est pour vous. Si votre bonne volonté semble porter peu de fruits, si vous vous impatientez, Dieu ne s’impatiente pas et marche à votre pas. Le vrai progrès est dans la confiance en Dieu, dans la foi, pas dans les résultats que vous voudriez peut-être plus immédiatement visibles.

« Il y a si longtemps que je ne me suis pas confessé « … Je ne sais pas comment m’y prendre, je ne saurais pas quoi dire… et que va dire le confesseur? Ne vous inquiétez pas, il a l’habitude ! Il vous aidera autant que vous le voudrez à vous y préparer et à voir clair en vous-même. Si vous éprouviez un obstacle psychologique insurmontable à cette première démarche, n’hésitez pas à le lui dire.

Des questions à se poser :
Sur le premier commandement: Dieu a-t-il été le premier servi dans mes journées ? Lui ai-je toujours fait une confiance totale ? Ai-je consacré un temps suffisant chaque jour à le prier ? Ai-je cherché loyalement quelle était la volonté de Dieu avant de décider quelque chose d’important ?
Ai-je cherché à mieux connaître Dieu et ma foi en développant mon instruction chrétienne, en étudiant l’enseignement de l’Eglise dans les domaines qui me concernent (par exemple vie  professionnelle, familiale) ? Ai-je eu peur de paraître chrétien ?
Ai-je pris mes responsabilités dans la vie de la communauté chrétienne ?

Sur le deuxième commandement : Ai-je tourné en dérision l’attitude religieuse d’un autre ?
Ma pratique religieuse ne se contente-t-elle pas des apparences ou des habitudes ?

Sur le troisième commandement: Ai-je évité le travail non indispensable le dimanche? Ai-je manqué ou fait manquer aux autres la messe du dimanche par ma faute ? Ai-je observé le Carême ? Me suis-je confessé et ai-je communié au moins au temps de Pâques ? Ai-je marqué le vendredi par une privation ou un effort particulier ?

Sur le quatrième commandement: Selon mon âge et ma situation, ai-je obéi à mes parents et les ai-je respectés ? Les ai-je aidés, notamment dans leur vieillesse ? Ai-je participé aux tâches et aux charges familiales ? Ai-je contribué à la bonne humeur et à l’entente en famille ? Ai-je respecté l’autorité de mes supérieurs légitimes ?

Sur le cinquième commandement : Ai-je souhaité du mal à mon prochain ? Lui ai-je procuré du mal par mes paroles, par mes actes ou mes exemples ? Ai-je été violent ?
Ai-je provoqué ou risqué de provoquer la mort de mon prochain par mon imprudence, par ma lâcheté ou mon indifférence ? Ai-je participé à la mort d’un enfant en encourageant ou en pratiquant l’avortement ?
Ai-je aidé mon prochain à vivre ? Ai-je visité le malade, le malheureux, le vieillard ? Ai-je partagé avec ceux qui sont dans le besoin ? Ai-je pris mes responsabilités dans la vie sociale et politique ?
Me suis-je fait du mal à moi-même par des excès de table, de tabac, d’alcool, de plaisirs sous toutes les formes ? Me suis-je reposé et soigné quand il le fallait ?

Sur les sixième et neuvième commandements : Ai-je provoqué ou accepté en moi des pensées ou des désirs déshonnêtes ? Ai-je lu, écouté ou regardé avec complaisance des livres licencieux, des émissions de radio ou de télévision malsaines ? Ai-je évité les modes indécentes, les mauvaises fréquentations et les autres occasions de péché ?
Ai-je recherché, seul ou avec d’autres, des plaisirs déshonnêtes ?
Si je suis marié, ai-je été fidèle aux promesses du mariage ? Ai-je observé les exigences de Dieu dans la vie conjugale et dans la transmission de la vie ?

Sur les septième et dixième commandements: Ai-je volé, détérioré ou négligé le bien des autres ? Ai-je pris soin des biens de la collectivité? Ai-je payé mes dettes ? Ai-je versé ce que je devais à l’Eglise, à l’État et aux organisations collectives ?
Ai-je profité de ma profession pour m’enrichir injustement ? Pour opprimer mes subordonnés ? Ai-je cherché le bien de mes subordonnés dans l’organisation de mon travail ? Ai-je travaillé avec conscience professionnelle ?
Ai-je entretenu de la jalousie envers un autre ?

Sur le huitième commandement: Ai-je trompé les autres ? Avec quelles conséquences ?
Ai-je nui à la réputation d’un autre par des paroles inutiles ou malveillantes ? Me suis-je plaint sans raison suffisante? Me suis-je vanté ?

La formule de la confession :
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

– Je me suis confessé, il y a ….. {un mois, deux mois…}
– Voici mes péchés par lesquels j’ai offensé Dieu:
� –
� –
� –
Je m’accuse de tous ces péchés. Je les regrette sincèrement et je désire me corriger.

Prière:

Gloire à toi, Jésus Christ mon Seigneur, qui es ressuscité des morts le troisième jour ; qui t’es manifesté vivant aux témoins de ton choix; qui, après quarante jours, est monté au ciel à la vu de beaucoup, et qui y as établi avec honneur tes amis que tu avais délivré des péchés.

Aujourd’hui je m’engage à changer ma vie. Je désire éviter tout ce qui mène au mal. Mais je suis bien faible et enclin au péché. Je te supplie donc, aide moi à vaincre les tentations et à ne plus t’offenser. Marie, Mère de Dieu et tous les Saints du ciel, priez pour moi. Amen.

évangile selon saint Jean (20, 19-29)

LE JOUR DE LA RÉSURRECTION

Le soir [de ce même dimanche], les disciples étaient réunis dans une maison. Ils en avaient fermé les portes à clé, car ils craignaient les autorités juives, Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il leur dit: « La paix soit avec vous! » Cela dit, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». Après ces mots, il souffla sur eux et leur dit :

« Recevez le Saint-Esprit ! Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas ».

Or, l’un des douze disciples, Thomas – surnommé le Jumeau – n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples lui dirent: « Nous avons vu le Seigneur. » Mais Thomas leur répondit: « Si je ne vois pas la marque des clous dans ses mains, si je ne mets pas mon doigt à la place des clous et ma main dans son côté, je ne croirai pas ».

Une semaine plus tard, les disciples de Jésus étaient de nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Les portes étaient fermées à clé, mais Jésus vint et, debout au milieu d’eux, il dit: « La paix soit avec vous! » Puis il dit à Thomas: « Mets ton doigt ici et regarde mes mains; avance ta main et mets-la dans mon côté. Cesse de douter et crois! » Thomas lui répondit: « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit: « C’est parce que tu m’as vu que tu as cru ? Heureux sont ceux qui croient sans m’avoir vu ! »

Jésus a fait encore, devant ses disciples, beaucoup d’autres signes miraculeux qui ne sont pas racontés dans ce livre. Mais ce qui s’y trouve a été écrit pour que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Et si vous croyez en lui, vous aurez la vie par lui».

Prière de Saint François d’Assise
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix !
Là où il y a la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô Maître, que je ne cherche pas tant
être consolé qu’à consoler;
être compris qu’à comprendre;
à être aimé qu’à aimer.